En temps de génocide, le Festival International du Film de Femmes « Regards de Femmes » annonce la tenue de sa sixième édition, du 11 au 15 octobre 2025, sous le slogan : « Nous sommes ici, présentes et résistants ». Un slogan inspiré d’un poème du grand poète palestinien Tawfiq Ziad, la voix de la terre et de la dignité, pour affirmer que le cinéma est un espace de résistance et une mémoire pour l’avenir.
Nous dédions cette édition à la Palestine, et aux luttes des femmes de Gaza, qui, par leurs corps et leurs voix, incarnent le sens même de la survie face à l’effacement et au génocide.
Nous proclamons, par l’image, notre résistance ; par le cinéma, notre combat ; et par les voix des femmes cinéastes, notre volonté de vivre, de rêver, et de bâtir un avenir plus juste.
Meilleur film : Amal – Rahma Ben Jomaa (Tunisie)
Meilleure représentation de la femme : I Told You So – MalakAlSayyad (Égypte)
Mention spéciale du jury : CinemaAl Amal – Rana Abu Shkheidem (Palestine)
From Ground Zero : le cinéma à travers les yeux des femmes palestiniennes
Une sélection de films produits par le cinéaste palestinien Rashid Masharawi.
Hommage à Salma Baccar
Fatma 75 (1975)
Fleur d’Oubli (2005)
La Maison Dorée (2024)
Rencontre 1 :
La femme devant et derrière la caméra : réalités et perspectives de part et d’autre de la Méditerranée.
Rencontre 2 :
La programmation cinématographique à l’ère des mouvements féministes.
Magicienne de la caméra et narratrice des âmes féminines, Salma Baccar est née au cœur de Tunis en 1945.
Sur les bancs de Paris, elle a appris le langage de l’image, mais c’est dans la langue de sa patrie qu’elle a choisi d’écrire : les histoires de femmes opprimées, rêveuses et rebelles.
Ses films ne sont pas de simples œuvres cinématographiques, mais des miroirs de mémoire et des voix longtemps étouffées.
De « Fatma 75 » à « La Maison Dorée », en passant par « ElJaïda », où une prisonnière aux quatre visages raconte son histoire confisquée, Salma peint le monde d’un regard poétique, incarnant à la fois douleur et beauté, force et tendresse, liberté et lutte.
Chaque prix, chaque hommage, chaque reconnaissance n’est qu’un écho modeste face à sa passion pour un cinéma vivant, parlant, résistant.
Salma Baccar n’est pas seulement une réalisatrice : elle est le cœur battant du cinéma tunisien, une écrivaine de la liberté, gardienne d’une mémoire indestructible et voix de toutes les femmes en quête d’elles-mêmes entre les ombres de l’histoire et la lumière de l’émancipation.
« Films tunisiens : critiques et interviews »
Par la journaliste tunisienne Naïla El Gharbi
L’atelier accueille des scénarios en cours d’écriture de réalisatrices, afin de les accompagner dans leur développement tout au long du festival et de leur offrir un soutien pendant la phase de production.
La résidence est dirigée par Samia Amami, experte en scénario et consultante en écriture scénaristique, active depuis plusieurs années dans le domaine du mentorat et de la formation en écriture.
Elle est la fondatrice du projet Writers Room Tunisia, qui vise à soutenir l’écriture créative pour le cinéma et la télévision.
Au cours de sa carrière, Samia a collaboré avec de nombreux auteurs et réalisateurs, acquérant ainsi une riche expérience dans le développement de scénarios dramatiques et cinématographiques.
Aujourd’hui, elle compte parmi les scénaristes et dramaturges les plus reconnues en Tunisie et a contribué au rayonnement de la création dans le monde arabe.
Cet atelier s’adresse aux jeunes femmes et hommes de moins de trente ans.
Les participants y apprendront diverses techniques et compétences leur permettant de réaliser un film d’une minute à l’aide d’un téléphone portable.
Ils seront sélectionnés selon leur intérêt et leur motivation à vivre cette expérience.
L’atelier sera encadré par une équipe de formateurs et d’experts spécialisés dans le cinéma axé sur les questions de genre et l’usage des technologies numériques et mobiles.
Partenaire : Collectif 50/50 – France
Dans le cadre de l’engagement du festival « Regards de Femmes » en faveur d’une représentation équitable et inclusive des femmes dans l’industrie cinématographique, cet atelier vise à renforcer les compétences des participants en analyse critique à partir d’une perspective de genre.
Animé par AsmahanLahmar, réalisatrice et coordinatrice d’intimité.
Un atelier sur les limites entre expression artistique et éthique professionnelle, dans un espace sécurisé et conscient.
L’atelier explore le concept de l’intimité à l’écran, non pas comme un outil de séduction, mais comme une responsabilité artistique et morale.
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مكرر نهج كمال أتاتورك
الطابق الثالث 1001 تونس